Missive du Second Empire tarnois a écrit :
MISSIVE DE LA MAITRISE DES AMBASSADES TARNOISE

Votre Excellence,
Nous vous écrivons en cette période de fort tumulte et d’agitation en Algarbe. La Guerre au Shiha démontre avec clarté que l’état de paix que nous pensions facilement acquis, ne l’es point. L’Algarbe a ouvert la boite de la Pandore des conflits inter-étatiques comme ce continent n’en a pas connu depuis des années.
Après une difficile guerre civile et une longue période de chaos politique, nous avons pu réunifier notre pays sous la bannière d’un même pouvoir. Certes, notre pays est toujours marqué par la présence de colonies étrangères, mais celles-ci semblent être un mal bien mineur face aux horreurs des deux années écoulées. Nous célébrons la fin de la désunion et le retour à un semblant de stabilité.
Le chemin de la reconstruction et de la régénération sera toutefois long et douloureux. Nous avions demandé de l’aide à l’OUA, mais notre demande n’a pas abouti aux résultats espérés. La Guerre du Shiha consommant une vaste quantité de ressource, nous pensons que notre cas ne sera pas de sitôt prioritaire dans l’agenda de l’OUA. On ne peut pas leur faire le reproche, nous agirions à leur place de manière similaire.
Toutefois, nous devons prendre une décision. C’est pourquoi nous avons décidé de tourner notre regard vers la Mer, car nos demandes et missives vers la Terre restent lettres mortes. Nos pays peuvent sembler éloignés, mais nous partageons une connexion maritime directe. A vrai dire, il est en cet heure plus facile de voyager de Namikon vers Mahra que vers Yeniguketema.
C’est pourquoi nous voudrions savoir si votre Gouvernement accepterait l’ouverture d’une ambassade tarnoise dans votre capitale et d’écouter nos propositions de potentiel coopération entre nos deux peuples.
Nous sommes convaincus que nous pourrions obtenir une prospérité mutuelle. Votre pays compte parmi les nations les plus riches de la planète et nous savons que vous tenez à votre projet de Nouvelle Route de la Soie. A travers d’accords commerciaux soigneusement préparés, nous pourrions soutenir votre pays dans votre entreprise de création d’un vaste réseau commercial allant de l’Ouest vers l’Est. Également, notre pays est certes misérable, mais dans sa misère, il constitue un énorme futur marché pour vos entreprises. La modernisation d’un pays aussi pauvre demandera l’importation de machines et d’outils que nous ne serons pas capables de produire nous-même en masse pendant des années.
En échange de votre aide en nos heures de nécessité, nous serions disposés à vous offrir l’assurance que vous profiterait des fruits de nos heures de prospérité. Nous sommes convaincus que nos deux pays pourront profiter mutuellement d’un rapprochement et d’une coopération, malgré nos différences.
~ Pargu Horknuth ~
Maître des Ambassades & Membre du Conseil impérial