
Edition du 12 mars 2043

Un général à la tête du Gandhari, pour combien de temps ?
Gandhari : Bonnet blanc et blanc bonnet ?
Le ministère des Affaires étrangères karsais a fait part de son inquiétude quant à la situation actuellement en cours à Bunaghar et dans les grandes villes du pays, considéré comme une fourmilière. L’arrivée au pouvoir du général Darshanbir Panesar pourrait rappeler des mauvais souvenirs au peuple gandharien puisqu’un coup d’État, pas si vieux que ça, s’était déjà produit dans des circonstances similaires. Cette fois ci, c’est au sein même du camp communiste que la discorde se réveille et fait parler la poudre. Les incidents qui ont émaillé la nuit dernière à Bunaghar ont causé des pertes humaines et matérielles significatives. Bon nombre de personnalités politiques influentes dans le pays sont mortes d’après des sources concordantes. On dénombrerait la disparition quasi-totale des membres de la famille Lota qui a durablement marqué le Gandhari ces dernières années, souvent dans des frasques, rarement pour des performances économiques ou technologiques significatives.
Si l’arrivée au pouvoir d’un général de l’armée gandharienne pourrait être perçue comme une bonne nouvelle par certains, il n’en demeure pas moins que c’est un communiste qui remplace un autre communiste. La scission au sein du Parti Communiste Gandharien pourrait aboutir dans les prochaines semaines à une hausse des tensions entre les partisans d’une ligne historique favorable à un dialogue multilatéral avec toutes les Nations et les partisans d’une ligne idéologique proche du Pacte de Cewell, reléguant le Gandhari au rang de faire-valoir des intérêts du Westrait. A peine annoncée, déjà condamnée par le Karmalistan, en proie lui aussi à des tensions internes extrêmement violentes depuis plusieurs semaines. Notons pour point commun (au détriment des peuples) qu’il s’agit ici encore de deux États cibles de Cewell et dont l’actualité fait une nouvelle fois référence à des désastres humains, politiques, sociaux et économiques. Il serait bien hasardeux de se lancer dans un dialogue avec les nouvelles autorités en place au Gandhari en l’état actuel : Mahra attendra très certainement un signe en provenance de Bunaghar...